L’eau berce, le mât secoue / La tente des matelots ; / L’air siffle,le ciel se joue / Dans la crinière des flots ; / Partout l’écume brillante
D’une fange étincelante /Ceint le bord des flots amers : / Tout est bruit, lumière et joie ; / C’est l’astre que Dieu renvoie, /C’est l’aurore sur les mers. ***
D’ici, je vois la vie, à travers un nuage, / S’évanouir pour moi dans l’ombre du passé ; / L’amour seul est resté : comme une grande image
Survit seule au réveil dans un songe effacé.
Alphonse de Lamartine
D’une fange étincelante /Ceint le bord des flots amers : / Tout est bruit, lumière et joie ; / C’est l’astre que Dieu renvoie, /C’est l’aurore sur les mers. ***
D’ici, je vois la vie, à travers un nuage, / S’évanouir pour moi dans l’ombre du passé ; / L’amour seul est resté : comme une grande image
Survit seule au réveil dans un songe effacé.
Alphonse de Lamartine
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