Dans "Le voyage" (1945), Louis Icart peignit précisément un tel navire pour sa femme, et à l’occasion du voyage inaugural de ce vaisseau fabuleux, il écrivit ce poème nostalgique :
"Partir… Voguer au loin… / C’est aller ailleurs à la recherche d’autres visages, / d’autres fleurs, d’autres nids, d’autres chants, d’autres cieux. / C’est fuir toujours plus loin de l’horizon radieux… / C’est le désir de s’enivrer de toutes les senteurs exotiques… / Le désir de voguer la nuit sur le Gange, le Danube, le Nil ou le Bosphore impétueux.
C’est la recherche d’un nouveau rouge, d’un nouveau bleu, / C’est laisser derrière soi toute entrave. / C’est quitter ce monde de labeurPour ces terres inconnues au-delà des montagnes, ces terres que peut-être vous n’atteindrez jamais…"
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