Le poète est semblable aux oiseaux de passage, / Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage, / Qui ne se posent point sur les rameaux des bois : / Nonchalamment bercés sur le courant de l’onde, / Ne connaît rien d’eux que leurs voix.
***
Tandis qu’elle glissait sous l’ombre du rivage, / J’ai reconnu ta voix dans la voix des échos ; / Et la brise du soir, en mourant sur la plage,
Me rapportait tes chants prolongés sur les flots.
***
Tandis qu’elle glissait sous l’ombre du rivage, / J’ai reconnu ta voix dans la voix des échos ; / Et la brise du soir, en mourant sur la plage,
Me rapportait tes chants prolongés sur les flots.
Alphonse de Lamartine
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire