
Et puis vinrent les neiges, les premières neiges de l’absence, sur les grands lés tissés du songe et du réel: et toute peine remise aux hommes de mémoire, il y eut une fraîcheur de linges à nos tempes. Et ce fut au matin, sous le sel gris de l’aube , un peu avant la sixième heure, comme en un havre de fortune, un lieu de grâce et de merci où licencier l’essaim des grandes odes du silence…
Saint-John Perse
« L’œuvre de Saint-John Perse apparaît dans une superbe solitude. »
Roger Caillois.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire